Fonds européens

Le CEN Allier bénéficie du financement de l’Europe pour nombre de ses projets en faveur du patrimoine naturel bourbonnais.

 

Le FEDER Bassin de la Loire pour :

– Etude des protections de berges et zones d’érosion de la Loire entre Iguerande (71) et Gannay-sur-Loire (03)

– Préfiguration d’un contrat territorial sur la Loire Auvergno-Bourguignonne. 2017-2020

– Projet LIGERO 2017

– Contrat Territorial pour une gestion durable du Val d’Allier Alluvial 2018-2020

 

Le FEDER Massif Central pour :

– Projet PRA Maculinea / Trames herbacées thermophiles 2015-2016

– Projet PRA Pie-Grièche à tête rousse 2016-2017

 

Le FEDER Auvergne pour :

– Projet Documents de gestion des sites CEN 2016

– Elaboration du Plan de gestion de la Réserve Naturelle Régionale du Val de Loire Bourbonnais 2016-2017

 

 

 

 

 

Retrouvez ci-dessous le détail des différents projets financés.

 

  • Etude des protections de berges et zones d’érosion de la Loire entre Iguerande (71) et Gannay-sur-Loire (03)

FEDER Bassin de la Loire 2014-2020 (10 639,12€), au titre de la Fiche Action 9 qui vise notamment à « développer une connaissance globale, fondamentale et opérationnelle  du bassin de la Loire » et à  « l’émergence de la donnée et la capitalisation des expériences ».

Le Conservatoire d’espaces naturels de l’Allier (CEN Allier) a réalisé une étude qui doit permettre d’établir un état des lieux le plus précis et le plus exhaustif possible des protections de berges et des zones d’érosions afin de disposer d’un outil opérationnel d’aide à la décision répondant à l’objectif de préservation de la dynamique fluviale de la Loire.

Cette étude vise à répondre à plusieurs objectifs :

  • actualiser l’état des lieux des protections de berge et zones érodées sur la Loire alluviale
  • évaluer l’évolution et l’état technique des protections de berges sur la Loire
  • identifier les enjeux socio-économiques des terrains protégés ou érodés (ou soumis à une érosion prochaine) et notamment les gravières concernées par le risque de capture.
  • inciter et faciliter la mise en place d’actions de préservation ou de restauration de la dynamique, pouvant être portées par des collectivités ou gestionnaires d’espaces naturels,
  • proposer des outils et méthodes en termes stratégique, foncier, technique et financier pour mener une action d’effacement de protection de berge,
  • contribuer à l’élaboration d’une doctrine commune de gestion de l’espace de mobilité.

 

L’ analyse des résultats des protections et des zones d’érosion des berges permettra de définir les propositions d’actions pour la préservation et la restauration de la mobilité de la Loire:

  • – Préservation et accompagnement des zones d’érosion (acquisition foncière, définition de zones potentiellement érodables à 20 ans…),
  • – Restauration de la dynamique sur des zones protégées (définition des sites potentiels de restauration, intervention technique d’effacement de protections…)

 

  • Elaboration du Plan de gestion de la Réserve Naturelle Régionale du Val de Loire Bourbonnais 2016-2017

Participation FEDER Auvergne 29 364,46€

Le Conseil Régional Auvergne – Rhône-Alpes a désigné le Conservatoire d’espaces naturels de l’Allier (CEN Allier) gestionnaire de la Réserve Naturelle Régionale (RNR) du Val de Loire Bourbonnais. A ce titre, le CEN Allier a en charge l’élaboration du plan de gestion qui comprend les actions suivantes :

  • Réalisation d’inventaires initiaux complets sur les groupes faunistiques et floristiques indicateurs à savoir oiseaux, amphibiens, reptiles, rhopalocères, coléoptères, odonates, orthoptères, flore.
  • Analyse et intégration de la cartographie des habitats naturels et semi-naturels de la réserve dans le plan de gestion (cartographie réalisée par le Conservatoire botanique national du Massif Central).
  • Concertation avec les acteurs locaux sur les thématiques agricoles, de tourisme et de loisirs (chasse, pêche, canoë, randonnées …) et le lien avec les collectivités locales.
  • Ce plan de gestion élaboré pour une durée de 5 ans devra être validé par le comité consultatif de la RNR, le Conseil Supérieur Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN) et les instances du Conseil Régional.

 

  • Préfiguration d’un contrat territorial sur la Loire Auvergno-Bourguignonne. 2017-2020

Le Conservatoire d’Espace Naturel de l’Allier et le Conservatoire d’Espace Naturels de Bourgogne travaillent conjointement à la préfiguration d’un contrat territorial sur la Loire Auvergno-Bourguignonne (de Iguerandes (71) au Bec d’Allier, 50500 ha).

Forts de leur ancrage territorial et de leurs compétences respectives sur les milieux alluviaux, les conservatoires ont ainsi initié, en 2017, ce travail de préfiguration.  Le dernier trimestre 2017 a donné lieu à une première étape de cadrage méthodologiques (sur les aspects de concertation) et aux premières rencontres bilatérales avec les acteurs des territoires.

Ce travail se poursuivra en 2018, avec une montée en puissance des démarches de concertation (réunion d’information et de lancement, comités de pilotage, entretiens bilatéraux et groupes de travail thématiques avec les acteurs du territoire). Parallèlement, un état des lieux et diagnostic pluri- thématiques sera menée afin de faire émerger les enjeux et objectifs majeurs du futur contrat territorial. L’année 2019 sera, quant à elle marquée par un travail d’élaboration d’un programme d’actions partagé et porté par les acteurs du territoire.

Le CEN Allier est maitre d’ouvrage de l’animation territoriale et du diagnostic sur les départements Allier et Saône et Loire et coordinateur de la démarche.

Sur l’ensemble du travail de préfiguration 2017-2020, la participation du FEDER Bassin de la Loire est de 46 153.88€ / Cofinancement Agence de l’Eau Loire Bretagne et Autofinancement. (En cours d’instruction).

 

  • Projet LIGERO 2017

Calibrage de 6 indicateurs de suivi et d’évaluation de l’état de conservation des zones humides sur le bassin de la Loire, au titre des protocoles LigérO.

Participation FEDER Bassin de la Loire 15 221,48€ (40%) / Cofinancement Agence de l’Eau Loire-Bretagne

Dépôt sur plateforme dématérialisée le 20 janvier 2017

Poursuite de la phase 2016 de test des indicateurs sur 2 zones humides bourbonnaises (prairies humides du Château de Souys et tourbière du Muzy dans le vallon du ruisseau de Malgoutte) et engagement sur 3 nouveaux sites (Carrières de la Bosse, Boire de Port Saint-Aubin et marais salé de Vauvernier), sous la coordination du CEN Centre-Val de Loire.

 

  • Projet PRA Maculinea / Trames herbacées thermophiles 2015-2016

Dans le cadre de l’animation du Plan Régional d’Actions (PRA) Maculinea 2014-2018, prise en charge par le Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne (CEN Auvergne), le CEN Allier conduit sur la période 2015-2016 un projet de connaissance et de préservation des populations d’Azuré du serpolet (Maculinea arion) et des trames thermophiles liées aux Milieux Ouverts Herbacés (MOH) du Massif Central, entre les complexes de coteaux calcaires de Creuzier et du Vernet.

Participation FEDER Massif Central 8 647,18€ (50%) / Cofinancement Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes

Convention attributive du 27 novembre 2015 – Echéance au 31 mars 2017

  • Analyse 2015 de la fonctionnalité des corridors biologiques, susceptibles de relier les deux écocomplexes d’ores et déjà décrits comme favorables à l’établissement de populations viables de Maculinea arion et propositions d’actions pour les préserver. D’une manière générale, les résultats de l’étude 2015 ont prouvé l’isolement géographique et biologique des deux écocomplexes de coteaux calcicoles thermophiles du territoire. Elle a en revanche mis en évidence la fonctionnalité des continuités écologiques à l’intérieur de ces 2 réseaux de sites qui semblent abriter deux métapopulations fonctionnelles de Maculinea arion.
  • Courriers adressés le 17 septembre 2015 aux 5 Mairies du territoire investies dans des démarches de révision de leur document d’urbanisme, sollicitant l’invitation du CEN Allier aux réunions d’échanges sur la définition des zonages et règlements, en tant qu’expert pour la veille à la prise en compte des continuités thermophiles et à la mise en conformité avec le SCOT du bassin vichyssois et le SRCE d’Auvergne. Le CEN Allier a depuis été participé à 4 réunions de concertation autour de projets de PLU.
  • 5 courriers adressés le 05 mai 2015 à 5 exploitants agricoles identifiés en tant qu’éleveurs sur les trames agropastorales des 2 écocomplexes, afin de leur présenter la MAEC « Système Herbager et Pastoral » (SHP) contractualisable sur la zone de plaine à l’intérieure de laquelle se situe leur exploitation, en faveur du non retournement des prairies permanentes et naturelles telles que les pelouses sèches, puis échanges pour l’animation de leur contractualisation éventuelle.
  • Caractérisation foncière et cadastrale des réseaux de voieries susceptibles, via leurs dépendances vertes (bermes des chemins, talus …), de constituer à l’intérieur des 2 écocomplexes pour Maculinea arion et les autres espèces thermophiles des couloirs de migration et de déplacement entre sites favorables à la réalisation du cycle biologique et biotopes-relais. Organisation le 14 février 2017 d’une journée d’échanges et d’information auprès des services techniques des communes de l’Agglomération vichyssoise, pour une gestion différenciée de ces accotements (13 participants).
  • Animation foncière pour la maîtrise foncière ou d’usage des sites favorables à Maculinea arion identifiés ou confirmés par l’étude 2015 et pas encore en gestion conservatoire (Rapprochement de la Fondation Alice Tessier de Rauschenberg pour les Cornillons, Contact avancé avec un propriétaire privé sur les Bussonnets, échanges avec un éleveur pour du pâturage extensif sur les sites des Bourses et des Bravets, sollicitation de la Mairie du Vernet pour le contact d’entreprises propriétaires de terrains sur le site des Combes).

 

  • Projet PRA Pie-Grièche à tête rousse 2016-2017

Projet collaboratif PRA Pie-Grièche à tête rousse – Actions-pilotes de sensibilisation du monde rural en bocage bourbonnais

Participation FEDER Massif Central 3 778,88€ (50%) / Cofinancement Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes

Projet «PRA Pies-grièches LPO 2016 – 2017» n°MC0006814 accepté au comité de programmation du 20 octobre 2016 / Convention attributive en attente de la validation de la convention collaborative CEN 03 – LPO Auvergne signée le 18 janvier 2017

A la lueur des données de Pie-Grièches à tête rousse de la LPO et du Conservatoire sur le Bocage Bourbonnais, définition de trois territoires d’étude et d’animation prioritaires, sur lesquels organisé à l’automne 2017 des sessions d’échange et d’information sur l’espèce à la bonne conduite du bocage favorable à sa reproduction (Franchesse_Couzon, Bourbon l’Archambault_Ygrande, Saint-Menoux_Autry-Issards).

Réalisation le 5 octobre et le 28 novembre 2017 de journées d’échanges avec les acteurs et usagers du bocage bourbonnais, avec le concours de la Communauté de commune du Bocage Bourbonnais, du département, de la LPO et de la Mission Haies Auvergne.

 

  • Projet Documents de gestion des sites CEN 2016

Mise à jour des documents de gestion des sites conservatoires bourbonnais en lien avec l’Agrément Etat-Région du 21 mai 2014, au titre de l’article L414-11 du Code de l’Environnement

Participation FEDER Auvergne 6 589,12€ (60%) / Cofinancement Conseil Régional Auvergne_Rhône-Alpes

Accusé de réception dossier complet du 08/12/2016 – Convention attributive en attente / Echéance au 31 mai 2017

Les documents de gestion suivants seront transmis, après validation par le Conseil Scientifique du 10 mars 2017 :

  • Plan de gestion multisites « Gîtes à chiroptères des greniers d’écoles de Bransat, Dompierre-sur-Besbre et Saint-Gérand-le-Puy » ;
  • Plan de gestion simplifié «Gîte à chauves-souris du Château de Chouvigny» ;
  • Plan de gestion multisites «Réseau de mares du bassin de Montmarault» ;
  • Plan de gestion multisites «Réseau de mares communales des Marches montluçonnaises» ;
  • Addenda de mise à jour technique et scientifique du plan de gestion 2013 sans durée limitée «Coteau du Marléon» ;
  • Addenda de mise à jour technique et scientifique du plan de gestion 2012 sans durée limitée «Marais du Verne» ;
  • Addenda de mise à jour technique et scientifique du plan de gestion 2011 sans durée limitée «Landes du Méry» ;
  • Addenda de mise à jour technique et scientifique de la notice de gestion 2005 sans durée limitée «Mare de la petite Lande» ;
  • Addenda de mise à jour technique et scientifique de la notice de gestion 2005 sans durée limitée «Mare de Bézillat» ;
  • Addenda de mise à jour technique et scientifique de la notice de gestion 2009 sans durée limitée «Mare de la Motte» ;
  • Addenda de mise à jour technique et scientifique de la notice de gestion 2013 sans durée limitée «Zone humide des Groitiers», ce site finalement pourvu d’un document de gestion existant n’ayant en définitive pas exigé la rédaction du nouveau plan de gestion simplifié initialement prévu.

 

  • Contrat Territorial pour une gestion durable du Val d’Allier Alluvial 2015-2020

Via le FEDER du Bassin de la Loire et les contributions financières des autres partenaires institutionnels (Agence de l’Eau Loire-Bretagne, Conseil Régional d’Auvergne-Rhône-Alpes et Conseil Départemental de l’Allier), un Contrat Territorial a été établi en 3 volets (A, B, C) pour la période 2015-2020 afin de répondre en partie à une, voire plusieurs, des 8 préconisations du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) du bassin versant de l’Allier Aval, de Vieille-Brioude dans le Puy-de-Dôme (63) à la confluence avec la Loire (le « Bec d’Allier ») dans la Nièvre (58).

Volet A  – Connaissance et accompagnement pour une gestion durable de l’espace de mobilité de l’Allier

  • Action A.1 : Cellule d’accompagnement pour la préservation de la dynamique fluviale de l’Allier

Cette action vise à répondre à plusieurs objectifs :

  • Mener une animation en faveur de la dynamique fluviale auprès des acteurs locaux
  • Faire émerger des actions de préservation / restauration de la dynamique
  • Apporter du conseil technique sur les problématiques de dynamique fluviale
  • Favoriser la recherche de solutions préventives et durables vis-à-vis de la dynamique fluviale
  • Mettre en œuvre une animation foncière afin d’acquérir à l’amiable les zones potentiellement érodables à 20 ans et les sites potentiels de restauration de l’érosion sur le val d’Allier
  • Assurer une veille foncière sur les sites potentiels de restauration de l’érosion et sur une partie des zones érodables au travers de l’outil vigifoncier de la SAFER
  • Mener des négociations foncières dans le respect des prix du marché, dans l’objectif d’une acquisition par la collectivité ou le CEN en faveur de la dynamique fluviale, et en associant les exploitants agricoles concernés
  • Réaliser un monitoring des protections de berges et zones d’érosion de l’Allier alluvial

 

Le Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne (CEN Auvergne) est le « chef de fil » de cette fiche. Néanmoins, il a délégué cette action au CEN Allier sur son département.

 

De façon opérationnelle, elle se décline en 5 items :

  1. Concertation dynamique fluviale
  2. Animation foncière
  3. Mise en place d’un monitoring simple des protections de berge et zones d’érosion
  4. Coordination et ingénierie financière
  5. Veille foncière SAFER

 

Bilan 2015-2017 :

La cellule d’accompagnement pour la préservation de la dynamique fluviale de l’Allier s’est progressivement mise en place sur le département de l’Allier en 2015. Une réunion avec le CEN Auvergne, partenaire collaboratif de ce projet, a permis de préciser les modalités de collaboration et de mettre en place des outils communs, notamment des tableaux de suivi des contacts.

Concernant les concertations au maintien de la dynamique fluviales, celles-ci se sont principalement orientées vers des publics ciblés, à savoir :

  • la Direction départementales des territoires de l’Allier (DDT03), gestionnaire du Domaine Public Fluvial, au titre des Autorisations d’Occupation Temporaires et travaux de gestion  ;
  • l’entreprise RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France, au titre de divers travaux de renforcement de l’ancrage de pylônes identifiés à opérer avant qu’une érosion de la rivière ne risque de déstabiliser l’ouvrage ;
  • l’entreprise ENEDIS, gestionnaire du réseau de distribution d’électricité en France, au titre de divers travaux (passage de lignes sous la rivière ou à proximité immédiate de l’Allier) ;
  • la SAFER, en partenariat avec le CEN Auvergne, pour présenter les notions de dynamique fluviale, les actions de la cellule d’accompagnement pour la préservation de la dynamique fluviale et l’espace de mobilité validé par le SAGE (2015) ; pour préciser le partenariat attendu sur le département de l’Allier, notamment les zones prioritaires (les parcelles érodables à 20 ans, celles attenantes au DPF actuellement en prairies, celles en prairies dans la plaine alluviale répertoriées comme non retournées depuis 1946), estimer la valeur des terres agricoles sur lesquelles le CEN Allier peut obtenir un accord foncier, définir et expérimenter un dispositif d’échanges de parcelles en vue de déplacer celles de cultures touchées par l’érosion en dehors de l’espace de mobilité (2016) ;
  • les services de l’Etat (DDT03 et DREAL) et les acteurs locaux dans le cadre du projet de dédoublement du pont de la route centre-est-atlantique (RCEA), à travers la formulation d’avis (Evaluations d’Incidences Natura 2000, Arrêté Préfectoraux de Protection de Biotopes, etc.), la participation à divers comités de pilotages, l’élaboration de propositions d’actions, etc.

 

Bilan financier du CEN Allier et des contributions publiques :

 

2015-2016 :       18 600 € de dépenses dont 2 152.67 € d’aide du FEDER (11.57 %)

2017 :                   10 700 € de dépenses dont 1 839.54 € d’aide du FEDER (17.19 % )

 

 

  • Action A.3 : Connaissance de la dynamique d’évolution des forêts alluviales du val d’Allier et élaboration d’une stratégie de gestion

Cette action vise à répondre à plusieurs objectifs :

  • Apporter une vision globale des connaissances et enjeux écologiques des forêts alluviales à l’échelle de val d’Allier, évaluer les besoins de connaissance
  • Identifier les services rendus des forêts alluviales et les enjeux qui en découlent
  • Caractériser la dynamique spatiales et temporelle des forêts alluviales du val d’Allier
  • Proposer une stratégie globale de gestion des forêts alluviales sur le val d’Allier

 

Le Centre Botanique National du Massif Central (CBNMC) est le « chef de fil » de cette fiche. Néanmoins, les conservatoires d’espaces naturels d’Auvergne (CEN Auvergne) et de l’Allier (CEN Allier) sont partenaires sur leurs départements respectifs.

 

De façon opérationnelle, elle se décline en 3 items :

  1. Etat des forêts alluviales sur le val d’Allier
  2. Dynamique des forêts alluviales du val d’Allier
  3. Stratégie globale de gestion des forêts alluviales du val d’Allier

 

Bilan 2015-2017 :

La caractérisation de l’état des forêts alluviales a été menée à travers le croisement de différentes synthèses des connaissances (sur la flore, sur la faune, sur les enjeux écologiques) et d’une approche des services rendus par ces écosystèmes.

La dynamique d’évolution des forêts alluviales a été étudiée selon des critères de répartitions spatiales et d’analyses temporelles, au regard de l’évolution d’unités hydro-géomorphologiques définies, ce qui a permis d’établir des « schémas dynamiques sériaux » selon trois niveaux d’installation des végétations étudiées (sur la bande active / sur les chenaux déconnectés / sur la plaine d’inondation).

Cette approche a été complétée d’analyses relatives à l’étude de la maturité dendrologique des peuplements (présence de vieux arbres, de bois mort, de cavités et micro-habitats, etc.), ainsi qu’à l’étude des fonctionnalités hydrologiques de ces biotopes (analyses des bryophytes permettant de caractériser les degrés d’humidité, d’inondabilité, etc.).

Le croisement de l’ensemble de ces informations va permettre d’analyser et de partager des tendances évolutives, en vue de mettre en place un suivi observatoire et d’établir une stratégie globale de gestion des forêts alluviales à l’échelle du val d’Allier.

 

Bilan financier du CEN Allier et des contributions publiques :

 

2015-2018 :       5 600 € de dépenses dont 1 004.63 € d’aide du FEDER (17.94 %)

 

  • Action A.4 : Connaissance de la dynamique d’évolution des milieux ouverts et pastoraux et élaboration d’une stratégie de gestion

Cette action vise à répondre à plusieurs objectifs :

  • Déterminer les enjeux de préservation des milieux ouverts et pastoraux du val d’Allier
  • Déterminer les interactions entre pâturage et diversité des habitats naturels des milieux ouverts
  • Préserver les milieux ouverts et pastoraux sur le DPF et dans la plaine alluviale
  • Favoriser le maintien de l’élevage en milieu alluvial, comme outil de conservation des milieux pastoraux et l’appropriation de ces enjeux par les riverains
  • Favoriser le maintien voire le retour d’une activité pastorale sur certains secteurs du DPF

 

Le Conservatoire d’espaces naturels de l’Allier (CEN Allier) est le « chef de fil » de cette fiche. Néanmoins, le Centre Botanique National du Massif Central (CBNMC), la Chambre d’Agriculture de l’Allier (CA03) et le centre de formation VetAgroSup sont partenaires de la déclinaison des actions.

 

De façon opérationnelle, elle se décline en 5 items :

  1. Etudier les services rendus (biodiversité, expansion et infiltration des crues, écoulements des eaux, dynamique fluviale, ressource en eau, intérêt paysager, etc.) par les milieux ouverts sur le DPF et sur la plaine alluviale, en partenariat avec VetAgroSup, intégrant un porter à connaissance auprès des partenaires institutionnels et acteurs locaux
  2. Etudier l’impact du pâturage sur la diversité des habitats naturels des milieux ouverts (en tant que facteur de diversité et/ou de dégradation), en partenariat avec le CBNMC
  3. Analyser l’évolution des surfaces prairiales dans la plaine depuis 1946 (complément à l’étude diachronique réalisée par le CEN Allier en 2013, centrée sur le DPF) ; Qualifier la trame herbacée à l’échelle de la plaine alluviale, en partenariat avec le CBNMC ; Réaliser une cartographie des zones prioritaires à préserver, voire restaurer, sur le DPF et sur la plaine, au regard des enjeux déterminés
  4. Etudier la viabilité de l’élevage en milieu alluvial, en partenariat avec VetAgroSup et la CA03 ;
  5. Echanger et impliquer les collectivités locales, les partenaires institutionnels et les acteurs locaux autour des enjeux de maintien des milieux pastoraux et donc de l’activité pastorale (rencontre et visites d’exploitation), présentation de la démarche Pasto-Loire par le CEN Centre pour réfléchir aux adaptations nécessaires au contexte local
  6. Etudier les atout (valeur fourragère, disponibilité en eau, intérêt de vastes parcours, intérêt sanitaire, etc.) et inconvénients des pratiques d’élevage extensif sur les pacages du DPF, en partenariat avec VetAgroSup et la CA03 ; Réaliser une cartographie des parcelles prairiales stratégiques à conserver dans la plaine pour maintenir voire restaurer l’accès aux pacages du DPF et conserver des zones de replis pour les troupeaux en cas de crue ; Maîtrise foncière ou d’usage sur ces parcelles stratégiques (via les fiches A1 et B21)

 

Bilan 2015-2017 :

Toutes les études et analyses cartographiques ont été conduites et ont données lieu à des rapports, venant enrichit les connaissances du CEN et de la CA03 dans le cadre du travail partenarial mené.

Désormais, ce sont des temps d’échanges, de réflexions et d’implication des collectivités, des partenaires institutionnels et les acteurs locaux autour des enjeux de maintien des milieux pastoraux, qui seront développés dans les deux années à venir sous différentes formes (réunions, ateliers, retours d’expériences, stratégie collective de valorisation des produits, constitution de réseaux, etc.).

Bilan financier du CEN Allier et des contributions publiques :

 

Sur les volets a. de cette fiche action (Etude sur les services rendus – Echanges avec les acteurs),                le FEDER n’apporte aucune contribution.

Sur les volets b. de cette fiche action réalisés entre 2015 et 2017 (Etudes Impacts du pâturage – Qualification de la trame herbacée – Analyse diachronique – Cartographie des zones prioritaires – Pratiques d’élevage – Viabilité socio-économique de l’élevage), 47 845 € de dépenses dont 21 470.82 € d’aide du FEDER (44.88 %).

 

  • Action B.1.3 : Préservation et gestion de 12 sites historiques dans le département de l’Allier

Cette action vise à répondre à plusieurs objectifs :

  • Préserver et gérer de façon optimisée les sites historiques du val d’Allier
  • Contrôler le rôle « vitrine » des sites historiques par l’innovation et la valorisation
  • Maintenir en bon état ce corridor exceptionnel (Trame Verte et Bleue)

 

Le Conservatoire d’espaces naturels de l’Allier (CEN Allier) réalise cette fiche sur 12 sites, en maîtrise foncière ou d’usage, historiquement gérés de façon écologiques, en accompagnant notamment les exploitants-éleveurs avec qui il a contractualisé pour le maintien d’une gestion agricole extensive.

 

Qualifié aussi de sites pilotes, ils représentent 210 ha de surface totale et environ 5 km de rivière :

  • 8 sites ne nécessitent qu’une gestion à minima : La Jolivette (17 ha), Les Guillenaud (21 ha), Les Sabots de bois (11 ha), Pont de Chatel aval (11 ha), Ile des Quériaux (8.5 ha), Les Vacher-Pré Redan (8 ha), Les Andrivaux (57 ha), Les Pacages du Nord (13.5 ha)
  • 4 sites à fort enjeu biodiversité nécessitent la poursuite d’actions expérimentales et de suivis : Les Noix-Les Mûriers (23 ha), La Chaise (3 ha), Le Méplan (26 ha), Ile de Ray (14.5 ha)

 

De façon opérationnelle, elle se décline en 5 items :

  1. Réactualisation de 2 plans de gestion (sites Les Noix-Les Mûriers et Le Méplan)
  2. Elaboration de plans de gestion (sites récemment acquis : Ile de Ray et Ile des Quériaux)
  3. Travaux d’installation d’un parc de pâturage (clôtures, point d’abreuvement) sur le site des Mûriers
  4. Travaux de gestion courante (suivis agricoles, entretien de végétation et équipements)
  5. Valorisation des actions réalisées sur les sites (visites, journées d’information, etc.)
  6. Suivis d’indicateurs pour l’évaluation de la gestion
  7. Evaluation et bilans
  8. Gestion administrative et financière

 

Bilan 2015-2017 :

La réactualisation des plans de gestion des sites Les Noix-Les Mûriers ont été réalisés en 2017, et celle du Méplan englobant Les Pacages du Nord et La Chaise sera produite en 2018, tandis que l’élaboration des plans de gestion des sites Ile de Ray et Ile des Quériaux ont été conduits en 2016.

 

Les travaux d’installation d’un parc de pâturage (clôtures, point d’abreuvement) sur le site Les Mûriers ont été faits en 2016 (1.4 km de clôtures posées).

 

Les travaux de gestion courante, les suivis d’indicateurs pour l’évaluation de la gestion et la gestion administrative et financière de cette fiche action sont reconduits annuellement depuis 2015.

 

Les travaux d’entretien de la végétation ont été menés comme suit :

  • en 2015, entretien / taille de haie sur le site Les Sabots de bois (350 ml) ; taille de 6 arbres sur le site de La Chaise ;
  • en 2016, broyage de ligneux au Méplan pour l’entretien du parc de pâturage (1.8 ha) ;
  • en 2017, reconduction broyage de ligneux au Méplan pour l’entretien du parc de pâturage (1.8 ha) afin d’éviter l’embroussaillement ; taille en têtard de 4 mûriers blancs et création de 2 gites à faune avec les rémanents sur le site Les Mûriers ; taille en têtard de 2 vieux saules et création de 2 gites à faune avec les rémanents sur le site La Chaise ; mise en place d’une clôture de protection contre le troupeau d’arbres isolés sur le site Les Noix ; curage écologique de la boire d’abreuvement du troupeau sur le site La Jolivette

 

Inventaires faune (orthoptères et lépidoptères) / flore (relevés phyto-sociologiques) réalisés dans le cadre de l’élaboration et/ou de la réactualisation des plans de gestion des sites :

  • en 2016, 13 passages sur les sites ;
  • en 2017, 4 passages sur les sites.

 

Bilan financier du CEN Allier et des contributions publiques :

 

Sur les volets a. ce cette fiche action réalisés entre 2015 et 2017 (Etude et plans de gestion –Suivis et bilans –Coordination et ingénierie financière), 46 280 € de dépenses dont 8 089.87 € d’aide du FEDER (17.48%).

Sur le volet b. de cette fiche action (Travaux d’installation d’un parc de pâturage), le FEDER n’apporte aucune contribution.

Sur les volets c. ce cette fiche action réalisés entre 2015 et 2017 (Entretien de végétation – Suivis baux ruraux et cahiers de pâturage des 12 sites), 58 000 € de dépenses dont 11 293.44 € d’aide du FEDER (19.47%).

 

  • Action B.2.1 : Acquisitions foncières sur les zones érodables

Cette action vise à répondre à plusieurs objectifs :

  • Maîtriser sur 20 ans les zones potentiellement érodables à 20 ans sur le val d’Allier auvergnat
  • Acquérir sur les 5 ans du contrat 37 ha / an de zones érodables soit 185 ha selon la répartition suivante (prorata des zones érodables) :
    • Haute-Loire : objectif de 5 ha / an à partir de 2017 soit 20 ha
    • Puy-de-Dôme : objectif de 9 ha / an à partir de mi-2015 soit 50 ha
    • Allier : objectif de 23 ha / an à partir de 2016 soit 115 ha
  • Acquérir en cas d’opportunité des sites potentiels prioritaires de restauration de la dynamique
  • Acquérir, de façon ciblée à la demande d’un propriétaire ou d’un agriculteur, des terrains d’échanges en dehors de l’espace de mobilité

 

Chaque Conservatoire d’espaces naturels (CEN) est le « chef de fil » de cette fiche sur son territoire : CEN Auvergne sur la Haute-Loire (43) et le Puy-de-Dôme (63) ; CEN Allier sur l’Allier (03).

Des relations étroites sont entretenues avec les services départementaux des SAFER et des Chambres d’Agricultures, notamment via la fiche A.1 mais aussi au titre des fiches actions A.4, B1.3. et B.2.2.

 

De façon opérationnelle, elle se décline en 6 items :

  1. Acquisition sur la base de l’évaluation du service des Domaines ou de la SAFER avec une marge de négociation
  2. Portage des acquisitions par le CEN Auvergne sur le 43 et le 63, et le CEN Allier sur le 03
  3. Répartition géographique des zones potentiellement érodables à 20 ans (738 ha) : Haute-Loire 96 ha (13%), Puy-de-Dôme 171 ha (23%), Allier 471 ha (64%)
  4. Répartition géographique du parcellaire des sites potentiels de restauration de l’érosion prioritaire (611 ha) : Haute-Loire 67 ha, Puy-de-Dôme 258 ha, Allier 286 ha
  5. Etude au cas par cas avec des partenaires des opportunités d’acquisition sur des terrains hors zones prioritaires mais riverains de l’Allier
  6. Gestion à minima des terrains érodables au titre de la fiche action « Gestion et restauration des sites érodables » (B.2.2) portée conjointement par les CEN Auvergne et Allier dans le cadre du Contrat Territorial du val d’Allier alluvial

 

A noter que le portage des acquisitions sera proposé en priorité aux collectivités dans un objectif de préservation de la dynamique fluviale et des espaces naturels, et le cas échéant réalisé hors contrat.

 

Bilan 2015-2017 :

Une analyse régulière des opportunités foncières est assurée dans le cadre de la fiche action A.1.

Le travail des CEN auprès des services de l’Etat (DREAL et DDT) a permis l’acquisition par les maitres d’ouvrage (Etat ou Conseil Départemental) de nombreuses parcelles en bord d’Allier, notamment dans le cadre de mesures compensatoires à des projets d’aménagements routiers, notamment ceux récents de Varennes-sur-Allier et du Sud-Ouest de Vichy.

 

Sur la base d’une analyse croisée de « l’étude des protections de berges et zones d’érosion de l’Allier alluviale » conduite par le CEN Auvergne en 2011, de la cartographie des zones prioritaires de milieux ouverts et pastoraux à préserver en bord d’Allier et des différentes études relatives au maintien de l’élevage conduites par le CEN Allier en 2016 et 2017, des rencontres avec les propriétaires et exploitants de ces parcelles ciblées auront lieu dans le courant des années à venir.

 

En 2016, le CEN Allier a rencontré un propriétaire particulièrement intéressé par la démarche d’acquisition de ses parcelles agricoles, très fortement érodées par la rivière, sur les communes de Marcenat et Paray-sous-Briailles. Un compromis de vente a été signé en décembre 2016, mais des retards d’ordre administratif pour le montage financier du projet d’acquisition n’ont pas permis d’opérer la vente en 2017.

 

Ces problèmes étant désormais réglés, la vente sera prononcée courant 2018, permettant au CEN Allier d’acquérir 5,0779 ha de terres agricoles en bord d’Allier et une partie de protection de berge ancienne, pouvant faire l’objet dans les années à venir d’une opération de désenrochement au titre d’une autre fiche action du contrat : la B2.2 « Gestion et restauration de sites érodables », non engagée à ce jour.

 

Bilan financier du CEN Allier et des contributions publiques :

 

2015-2017 :       29 495€ de dépenses dont 5 899.05 € d’aide du FEDER (20 %)

 

 

 

  • Action B.2.2 : Gestion et restauration de sites érodables

Cette action vise à répondre à plusieurs objectifs :

  • Mettre en place une gestion durable à minima sur les sites érodables acquis
  • Etudier la faisabilité de restauration sur 9 sites sur l’Allier alluvial (1 en Haute-Loire, 5 dans le Puy-de-Dôme, 3 dans l’Allier)
  • Mener des actions ponctuelles de restauration de l’érosion

 

Chaque Conservatoire d’espaces naturels (CEN) est le « chef de fil » de cette fiche sur son territoire : CEN Auvergne sur la Haute-Loire (43) et le Puy-de-Dôme (63) ; CEN Allier sur l’Allier (03).

Des relations étroites sont entretenues avec les services départementaux des SAFER et des Chambres d’Agricultures, notamment via la fiche A.1 mais aussi au titre des fiches actions A.4, B1.3. et B.2.1.

 

De façon opérationnelle, elle se décline en 2 items :

  • Gestion courante et entretien
  • Etudes et travaux de restauration

 

Bilan 2015-2017 :

Un dossier de subvention avait été déposé en 2015 auprès des partenaires nationaux (Agence de l’Eau Loire-Bretagne, Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes, Conseil Départemental de l’Allier) à solliciter préalablement au FEDER.

 

Mais faute d’acquisition des parcelles objet du compromis de vente signé en décembre 2016 dans le cadre de la fiche B.2.1, et de la caducité des arrêtés de financement consentis en novembre 2017, le programme d’action déposé n’a pas pu être mis en œuvre dans les délais impartis et les avances financières perçues feront l’objet de remboursement en 2018.

 

Cependant un nouveau dossier sera déposé auprès des financeurs, dès que la vente des parcelles objet du compromis de vente en 2016 sera finalisé.