Le Conservatoire réalise chaque année des études pour mieux connaitre la localisation des espèces et milieux naturels jugés rares.
Afin de nous aider à améliorer la connaissance de notre patrimoine naturel bourbonnais, le Conservatoire vous invite à participer à des inventaires ciblés, animés ou relayés par l’association.
– Participez à l’inventaire des tortues dans le département
– Participez au recensement des lieux de passage des amphibiens en migration
-
Participez à l’inventaire des tortues dans le département
La Cistude d’Europe est une tortue aquatique devenue rare en France et aujourd’hui protégée. Observable sur les bords d’étangs de la Sologne ou du Bocage bourbonnais ou sur les boires du val d’Allier ou de la Loire, elle reste encore bien présente en Allier.
Cette tortue bourbonnaise peut être confondue avec la tortue de Floride, espèce importée, vendue en jardinerie, qui a été relâchée dans la nature. Bien que la cistude souffre en premier lieu de la dégradation de son habitat naturel, elle subit également la concurrence de cette tortue sur la nourriture et les places d’ensoleillement.
Le Conservatoire, nommé animateur du Plan d’action régional en faveur de la cistude d’Europe, souhaite donc améliorer sa connaissance de la répartition de ces deux espèces de tortues sur le département.
Cette fiche vous permettra de différencier la Cistude d’Europe et la tortue de Floride.
Nous vous invitons à nous faire connaître les sites où vous auriez pu observer des tortues, en communiquant au Conservatoire (cyril.cottaz@espaces-naturels.fr) les informations suivantes :
– la date, le lieu exact de l’observation (commune, lieu-dit…),
– l’espèce observée si vous avez pu la déterminer, éventuellement l’effectif observé,
– si possible une photo.
-
Participez au recensement des lieux de passage des amphibiens en migration
Sans doute vous est-il déjà arrivé un soir de février ou mars, sur une route bordant une zone humide ou un bois, de tenter de zigzaguer pour éviter d’écraser des grenouilles, crapauds, tritons ou salamandres.
Au cours des premières nuits pluvieuses sans gel de la fin de l’hiver, les amphibiens se réveillent de leur hibernation et se mettent en marche pour rejoindre leurs lieux de ponte, la mare où ils sont nés ou une autre visitée après leurs naissances. Très sensibles aux conditions météorologiques, ce réveil et ce déplacement se produira pour une même espèce sur un petit nombre de jours, occasionnant des migrations parfois importantes. Parce qu’il est préférable d’arriver le premier à la mare pour assurer sa reproduction, ces migrations se font en ligne droite. Les amphibiens rencontrent ainsi de nombreux obstacles qu’ils franchiront tant bien que mal dont certains peuvent se révéler extrêmement meurtrier : la route.
Les amphibiens représentent le groupe d’animaux vertébrés le plus menacé en France principalement en raison de la disparition des zones humides, mais également par les écrasements et les isolements de populations occasionnés par les axes routiers.
C’est pourquoi, le Conservatoire vous propose de participer au recensement des routes traversées par des amphibiens en migration. Cette enquête participative vise à déterminer la localisation et l’ampleur de ces migrations, leur régularité d’une année à l’autre, afin d’évaluer la nécessité de mettre en place des dispositifs de franchissement adaptés.
Nous vous invitons à nous faire connaître les sites de migration d’amphibiens que vous auriez pu observer, en communiquant au Conservatoire (bruno.schirmer@espaces-naturels.fr) les informations suivantes :
– la date, le lieu exact de l’observation (commune, lieu-dit, numéro de la route…),
– la ou les espèces observées si vous avez pu la déterminer, l’effectif observé,
– si possible une photo.
-
Autres inventaires
Le Conservatoire relaye les campagnes d’inventaires participatifs lancés par d’autres organismes :
– Participer à l’enquête Lucane Cerf-Volant