Les coteaux calcaires du sud de l’Allier comptent parmi les fleurons du patrimoine naturel départemental. Ils marquent en effet le territoire par leurs reliefs, les points de vue qu’ils dégagent sur la grande plaine de la Limagne ainsi que leurs paysages steppiques originaux. Tributaires d’un climat sec et ensoleillé, ils accueillent une grande variété d’espèces animales et végétales dont plusieurs sont d’affinité méridionale. Implantés aux confins d’un ancien lac tropical préhistorique, ils constituent en outre de prestigieuses sources paléontologiques et fossilifères.

Dès les années 1990, le Conservatoire a mené les premières études sur ces milieux et a mis en évidence leur raréfaction. Seuls les secteurs peu mécanisables restent conservés mais souffrent de l’abandon du pâturage et subissent un enfrichement progressif.

Pâturage sur la côte Saint Amand à Abrest

Les principales actions menées par le Conservatoire sur les coteaux sont la conservation d’une mosaïque de milieux où cohabitent des espaces herbacés ras et des zones moyennement embroussaillées, attractives pour un maximum d’espèces végétales et animales. Pour cela, le Conservatoire travaille avec les acteurs locaux afin notamment d’aboutir à la remise en oeuvre du pâturage.

Aujourd’hui, le Conservatoire gère 8 sites soit 51 hectares.

Extrait de la carte interactive du réseau des sites présentant les différents coteaux calcaires du conservatoire bénéficiant d’un accord foncier avec le conservatoire. 

Photo en-tête : Le coteau du Marléon